LES FEMMES DE L'UMP.

Nathalie Fontaliran

Les Femmes de l'UMP en débat

Nathalie Fontaliran, déléguée à la Parité au sein de la fédération départementale, a organisé le 21 octobre dernier, une première rencontre  avec les femmes de l'UMP pour échanger et débattre sur le thème de la retraite des mères de famille.

Une trentaine de femmes se sont retrouvées à la permanence, rue Thiers à Périgueux, pour s'informer  sur les nouvelles mesures gouvernementales proposées par notre ministre du travail Xavier Darcos.

Depuis 1971, les femmes ayant élevé leurs enfants bénéficient d'une majoration de durée d'assurance. Depuis 1975, cette majoration est de deux ans (techniquement répartis en 8 trimestres) et attribuée dès le premier enfant.

Un récent arrêt de la Cour de Cassation avait failli bouleverser le principe même de la parité entre hommes et femmes en matière de prestations sociales, jugeant que cette disposition n'était pas compatible avec l'article 14 de la Convention européenne des droits de l'homme. Le gouvernement a réagi, estimant les motifs de l'arrêt de la Cour de Cassation injustes. Après avoir consulté les partenaires sociaux, Xavier Darcos a souhaité maintenir  le dispositif actuel pour la retraite des mères de famille salariées du secteur privé, qui bénéficient de deux ans de majoration d'assurance vieillesse.

Ainsi, la première année de majoration d'assurance vieillesse est accordée aux mères pour prendre en compte l'impact de la grossesse et de l'accouchement sur leur carrière, et compenser de façon juste leur plus forte implication dans l'éducation des enfants.

A partir du 1er janvier, la deuxième année pourrait néanmoins être donnée au couple.

• Pour les enfants nés, les quatre trimestres sont accordés à la mère sauf si le père démontre avoir élevé seul l'enfant. 
• Pour les enfants à naître après l'entrée en vigueur du dispositif le 1er janvier 2010 : le couple a la possibilité de se mettre d'accord pour répartir différemment ces trimestres s'il le souhaite. Pour bénéficier de cet avantage, le père devra démontrer que c'est bien lui qui a été obligé de s'interrompre pour élever l'enfant dans la période de quatre ans qui suit la naissance.

Dans tous les cas, si le père ne demande pas à bénéficier de ce dispositif, la deuxième année sera toujours accordée à la mère.

"Ce que nous voulons c'est sauver un élément de justice, ce qu'on oublie toujours c'est que c'est un droit pour les femmes, mais aussi une compensation tout à fait légitime à des disparités de carrière [entre les hommes et les femmes] tout à fait scandaleuses", a conclu le ministre du Travail.

Les participantes, à la réunion de Périgueux, ont toutes relevé l'intérêt de cette mesure en étant satisfaites d'avoir été écoutées : « Xavier Darcos a trouvé un compromis intéressant » ont-elles estimé. Claudine Le Barbier, a également consulté par écrit sur ce sujet les  maires, mères de famille, ainsi que les associations travaillant en particulier avec les femmes «Le gouvernement à très vite réagi, face à cette situation » ont confirmé Claudine le Barbier et Nathalie Fontaliran.

Les discussions ont ensuite porté sur le temps partiel, les bas salaires, les contraintes de la maternité, la demande d'une meilleure insertion de la femme dans le monde professionnel « la loi à travail égal, salaire égal » n'est pas souvent respectée, relevant que des disparités existaient aussi dans d'autres pays d'Europe « nous ne sommes pas un cas isolé » soulignait-on.

Des progrès ont été faits comme le statut de Conjoint collaborateur dans les métiers de l'artisanat et du commerce.

Force est de constater au fil des échanges que certains tabous persistent, même si nous avançons de plus en plus vers une meilleure égalité entre hommes et femmes

Cette première réunion a fait  l'objet d'échanges intéressants, en toute convivialité.

Les femmes ont promis de se retrouver très vite pour traiter un nouveau sujet d'actualité.

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