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UMP 2ème DORDOGNE
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24 janvier 2009

Les voeux combatifs du député Daniel Garrigue

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Des airs de corrida chauffaient la salle Anatole-France. Le ton était donné : celui de l'engagement et de la combativité. En fermant les yeux, il aurait suffi de presque rien pour s'imaginer un an plus tôt, au temps de la campagne municipale. Les mêmes étaient là, faisant fi de l'échec, de la dissidence de l'UMP. Jeudi soir, lors de la cérémonie de ses voeux de député de Dordogne, Daniel Garrigue aura au moins gagné le pari de l'audience et de la fidélité. Plus de 400 personnes avaient pris place dans « l'arène » pour une « faena » plutôt sobre. Quelques banderilles certes, mais on en avait connu de plus « saignantes ».

Ils sont venus...

En dehors du nombre, ce qui comptait jeudi soir, c'était de voir qui avait répondu à l'invitation. Les conseillers de l'opposition municipale étaient bien là : Christophe Rousseau, Marie-Claude Courbin (DVD), Marc Léturgie, Liliane Brandely, Elisabeth Capponi du Modem.

Ni faiblesses, ni rancoeurs affichées non plus, dans les rangs de l'UMP. On reconnaissait Thierry Boidé, le suppléant de Daniel Garrigue, Alain Quilboeuf, délégué de circonscription, Fabien Marty, des jeunes populaires, qui avait pourtant coupé tout lien Internet avec le blog du député. Dominique Monéger, son ancien premier adjoint à la mairie, était présent lui aussi, même s'il goûte davantage l'art d'être grand-père au Pays basque. Daniel Garrigue appréciait visiblement cette ambiance retrouvée.

De facture classique, son discours reprenait d'une part les dossiers sur lesquels il s'était investi (ESCAT, SNPE, hôpital, viticulture), avant de dérouler ses sujets de préoccupation locaux, départementaux et nationaux.

De quoi distribuer quelques mauvais points, mais encore une fois sans excès. Exemple, sur le dossier de l'hôpital : « Les projets de rénovation de l'hôpital et de coopération publique privée sont désormais pris en compte. Je ne peux manquer de sourire, lorsque je vois que d'autres, qui donnent l'impression d'être ailleurs pendant les conseils d'administration de l'établissement, tentent de s'attribuer le mérite de cette action. »

Les attaques contre l'actuelle municipalité ont repris des thèmes déjà évoqués : sur le manque de maîtrise des finances communales : « Il y aura de toute façon un juge de paix : ce sera la publication du compte administratif 2008, et j'invite les Bergeracois à comparer le solde de la section de fonctionnement 2007 (+2,3 millions d'euros), avec ce que sera le solde de la section fonctionnement. Le reste n'est que littérature ». S'il attaque le manque de projet et d'ambitions, Daniel Garrigue donne un bon point pour l'épicerie sociale qualifiée de « bonne idée, à la différence de l'auditorium ». Il regrette aussi le manque de dialogue avec la population : « Pas de permanence du maire, pas même de proximité dans la rue. Des antennes de service public désespérément fermées, des réunions de quartiers exceptionnelles, des réunions de pied d'immeuble tombées à la trappe... »

Abonnés absents

Quelques flèches décochées aussi contre la gestion départementale sur les dossiers du Bergeracois. L'occasion de revenir sur la déviation de la RN 21 et de sortir André Chamson de l'oubli. « Il se serait sans doute régalé de raconter l'histoire de la déviation de Bergerac, lui qui avait si bien décrit le chantier des « Hommes de la route » au col du Minier. »

Lui restait à évoquer « la décision difficile » de quitter l'UMP et le groupe UMP de l'Assemblée nationale. Il persiste, signe, mais remarque : « Je note simplement que depuis mon départ, la présidence départementale se trouve aux abonnés absents... » Il comprend le désarroi de tous ceux qui l'ont toujours soutenu, mais il est prêt à les associer à ses réflexions et à son travail « Qu'ils sachent qu'enfin en toute liberté ils pourront s'associer à l'effort de réflexion que j'ai engagé et à la vie de la structure qui est en cours de mise en place. » Ceux qui attendaient l'annonce officielle de ce nouveau mouvement n'avaient plus qu'à se rattraper sur le buffet.

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