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UMP 2ème DORDOGNE
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28 janvier 2012

conseil national

Le conseil national de l'UMP, samedi 28 janvier, ne devait laisser aucune place aux états d'âme mais faire montre de l'enthousiasme et de l'indéfectible foi du parti présidentiel dans la victoire de son "espéré candidat", Nicolas Sarkozy, comme l'a qualifié Nadine MORENO.

Pourtant, les doutes n'ont cessé de s'engouffrer par tous les interstices, exprimés par ce militant de Seine-et-Marne, qui se désolait que "les socialos sont en train de nous barrer la route avec leur propagande". Mais aussi par les dirigeants de l'UMP eux-mêmes, plus encore à mesure qu'ils voulaient les balayeR.

Méfiez-vous de ce terrible mois de janvier, s'est exclamé le premier vice-président, Jean-Pierre Raffarin. C'est souvent un mois qui ment. Ne vous laissez pas entraîner dans les humeurs. La question, ce n'est pas : Sarkozy, j'aime ou j'aime pas."

Le délégué général chargé du projet, Bruno Le Maire, a lancé une mise en garde : "Arrière les doutes. Arrière les hésitations. Arrière les idées noires. Place à la volonté." Autant de fermes déclarations derrière lesquelles se devinait, en contrepoint, un moral sérieusement ébranlé dans les rangs du parti sarkozyste.

"C'est le courage qui donne la force d'agir", disait Nicolas Sarkozy à la fin du clip d'introduction aux discours de clôture de ce conseil national, prononcés par Jean-François Copé et François Fillon. Le secrétaire général a usé de tous les ressorts pour réclamer à ses troupes du "courage".

FILLON CITE "LE VRAI SHAKESPEARE"

"Le courage, quand on veut présider la France, c'est de dire la vérité. Au risque de l'impopularité", a-t-il affirmé, déniant cette qualité au candidat socialiste et en attribuant le seul apanage à Nicolas Sarkozy. "Nous allons tout donner, sans fléchir, sans mollir, sans trembler", a promis M. Copé, appelant à "avoir le courage de renverser le cours des choses".

"Armez-vous d'un moral de fer. Nous devons mener cette campagne la tête haute", a pour sa part exigé M. Fillon, pour finir par une citation de Shakespeare, "le vrai, William Shakespeare", par opposition à François Hollande, qui, croyant citer William, avait cité un homonyme au Bourget : "Tendez votre courage jusqu'au point héroïque et nous réussirons", dans Macbeth

"Tendons notre courage et nous réussirons", a donc lancé le premier ministre en guise de conclusion. Autant d'appels martiaux destinés à donner le signal du rebond espéré à droite. Le "courage" y suffira-t-il  ? Des militants qui discutaient à la sortie du conseil semblaient justement en douter : "Vous voulez réussir, du courage ! Comme si ça suffisait..."

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