BOIDE répond.

Thierry Boidé répond à Daniel Garrigue

Thierry Boidé reproche à l'ancien député un « mélange des genres ».

Entre l'ancien député et son ex-suppléant, l'heure n'est plus à l'entente. Et ce, depuis un moment. Mais, à l'approche des élections municipales, et même si le scrutin n'a lieu que dans plus d'un an, Daniel Garrigue et Thierry Boidé ne s'épargnent pas.

Pourtant, l'un comme l'autre appellent à l'union en vue de cette élection, dont la droite bergeracoise veut faire celle de la reconquête de la mairie.

Lors de l'officialisation de sa candidature, ou du moins de sa volonté de conduire une liste en 2014, l'ancien maire n'a pas manqué d'égratigner le conseiller général de Villefranche-de-Lonchat. Ce dernier venant quant à lui d'annoncer qu'il ne serait pas candidat, préférant se consacrer aux mandats que son territoire lui a confiés. « Thierry Boidé ne m'a jamais fait peur. Les élections municipales sont une échéance sérieuse qui demande un travail de fond et un esprit collectif. Ce n'est pas tout de vouloir faire le haka deux ans avant l'élection, et finalement de renoncer : il faut partir de loin et défendre son projet jusqu'au bout », disait Daniel Garrigue, quand on lui demandait si le retrait de la course de son ex-ami politique lui serait favorable.

« Tentatives de polémique »

« Daniel Garrigue tend à mélanger les genres et à faire de cette élection un enjeu personnel contre telle ou telle personnalité de Bergerac ou du Bergeracois », lui répond le maire de Saint-Géraud-de-Corps, par ailleurs chargé de l'organisation des municipales pour l'UMP en Dordogne. Aujourd'hui, aucun espoir donc que la droite, dont Daniel Garrigue est encore un poids lourd, trouve un terrain d'entente d'ici un an. « Je m'engage pleinement auprès de Jérôme Peyrat (NDLR, président de la Fédération UMP de la Dordogne) dans la recherche rapide d'une solution locale de qualité avec une équipe ouverte, combative et ambitieuse pour Bergerac. C'est un esprit d'union et de dialogue qui nous porte, bien éloigné des tentatives de polémique dont Daniel Garrigue est hélas coutumier », conclut Thierry Boidé.

article sud ouest du 04022013